Don d'organes
Refus, acceptation ou modification du don d'organes
La loi du 13 juin 1986 (Moniteur belge du 14.02.1987) autorise le prélèvement d'organes et de tissus au moment du décès, sous réserve que la personne décédée n'ait pas manifesté son opposition de son vivant et que la famille proche (parents, conjoints, enfants) ne s'y oppose.
Vous pouvez exprimer officiellement votre volonté en matière de don d'organes.
Il suffit de remplir le formulaire de consentement ou d 'opposition à l'administration communale (service population) qui transmet les données au Ministère de la Santé publique et fait la mise à jour au Registre national.
Il faut que la personne décédée soit inscrite dans les registres d'état civil ou dans les registres des étrangers depuis au moins 6 mois.
La démarche est entièrement gratuite et peut être révisée à tout moment.
La démarche peut etre faite via le guichet en ligne :
- Déclaration de l'expression délibérée du don d'organes et de tissus après la mort
- Déclaration de volonté aux dons d'organes après le décès
Remarque
Il n'est pas possible de spécifier les organes que l'on accepte de donner ou pas. A ce jour, cette possibilité n'est pas offerte par le Registre national. C'est un accord ou une opposition pour l'ensemble des organes.
Cependant, il reste toujours la possibilité de faire connaître cette volonté auprès de la famille au premier degré (époux, conjoint vivant sous le même toit, enfants).
En cas de mort cérébrale, il appartiendra alors à la famille de transmettre cette volonté auprès des médecins des soins intensifs. Une note attachée à la carte d'identité serait donc utile.
Pour les enfants mineurs
Seule l'opposition peut être exprimée par un des parents exerçant l'autorité sur le mineur ou par son tuteur.
Une déclaration de donation n'est pas acceptée.
L'opposition au prélèvement cesse de produire ses effets de plein droit le jour où l'enfant, à l'égard duquel une
opposition a été donné, atteint ses 18 ans. Ce dernier en est bien évidemment informé afin de décider, à son tour, s'il sera donneur ou pas.
En disant oui, vous offrez une chance de vie à des patients en attente d'un organe et vous épargnez à vos proches le dilemme d'une décision difficile à prendre à votre place après votre décès.